Personnages secondaires
Phonsekal Laure : C'est un dormeur, toujours enroulé dans une couverture, et prêt à dormir 24h/24. C'est par contre un grand utilisateur de shinsoo. Il est d'ailleurs le meilleur dans ce domaine dans le groupe. Intéressé par le talent impressionnant de Baam, il rejoindra et aidera Koon plus d'une fois.
Hwa Ryun : Habillée comme une sorte de ninja au début, Baam détruit son masque, révélant le visage d'une fille aux cheveux rouges. S'étant battue de façon honorable face à Androssi, elle est très forte, mais reste mystérieuse.
Evan Edrok : Guide spécial de Yuri, il montre le chemin entre les étages de la tour. Petit mais costaud, il semble être plutôt connu, mais il se fait toujours mener en bateau par Yuri.
Urek Mazino : C'est un des irréguliers qui a précédé Baam. Il est actuellement l'un des rankers les plus influent de la tour et il a formé un groupe qui est aussi puissant que les princesses de Zahard.
Phantaminum : C'est l'irrégulier qui a instillé la peur chez les réguliers. Il se serait introduit un jour dans le palais de Zahard et aurait fait un massacre. Ce qu'il fait aujourd'hui nous est inconnu.
Headon : Il est le premier examinateur, celui qui accueille chaque participant. Headon est de loin le plus mystérieux de par ses objectifs. Il semble vouloir tester Baam plus que de raison, mais il n'explique rien.
Zahard : Première personne à avoir gravi la tour, il en est devenu le roi, voire le dieu. Ayant établi des contrats avec chaque gardien de la tour, aucun régulier ne peut le menacer, mais ce n'est pas le cas des irréguliers. Il n'a pas sous son commandement que les princesses, mais aussi toute une panoplie de sous-fifres qui sont sous ses ordres plus ou moins officiellement.
Le dessin
Allons droit au but, il y a trois grosses composantes à exprimer dans les dessins de Tower of God. Le trait, la couleur et la mise en scène.
D'abord le trait. Je dois dire que SUI s'en sort plutôt bien. Ce n'est pas du grand art, mais le trait est quand même supérieur à ce que proposent généralement les web séries.
Les personnages sont reconnaissables même si on enlève la couleur. Cependant, il y a quelques moments où les visages sont altérés soit en étant plus épais soit avec quelques problèmes très subtils dans l'atmosphère que renvoie le personnage.
Du côté des décors, il arrive souvent de ne voir qu'un fond uni sauf lorsqu'on montre une salle ou un lieu. On entre rarement dans les détails ce qui fait que les salles paraissent le plus souvent un peu trop vides, mais il y en a suffisamment pour les paysages.
Globalement, le trait est plutôt bon bien qu'il soit assez simple.
Ensuite la couleur. Pour le coup, je n'ai rien à redire, les couleurs sont jolies et bien trouvées. Le jeu de lumière, bien que peu recherché, est très bien mis en place que ce soit sur les personnages ou dans les décors. Les motifs, textures et dégradés n'ont rien d'extraordinaire, mais sont, encore une fois, utilisés avec intelligence. On remarquera aussi que le soin apporté aux couleurs augmente largement lors de certains combats ou à des moments clés en faisant des scènes très belles.
Enfin la mise en scène. C'est bien le point fort de la série. Que ce soit lors des combats ou lors des dialogues, l'auteur a fait preuve de beaucoup de talent. On sent la vitesse des combats tout en suivant facilement l'action sans se perdre, ce qui peut arriver sur d'autres œuvres où l'action semble plus confuse. Les épées, bâtons, magies ou combattants sortent parfois des fenêtres pour ajouter encore plus de dynamisme.
En bref, le dessin de Tower of god est de haute qualité considérant que c'est une web série. Les couleurs sont belles voire plus dans quelques cas, le trait est simple mais généralement soigné et on voit bien la patte de l'auteur lors des combats qui sont magnifiquement bien réalisés.
Le développement
C'est un point un peu difficile à exprimer. Si je devais qualifier le développement de l'œuvre en deux mots, je dirais que c'est un labyrinthe magnifique. Je vais expliquer.
Dès le début, l'histoire se distingue nettement de ses semblables. On a bien un chevalier qui veut aider la princesse, mais celle-ci est moche et, qui plus est, jette le chevalier comme une chaussette sale pour partir à l'aventure. Le pauvre chevalier décide alors de la poursuivre. Bon ça, grosso modo, c'est le tout début. Mais voilà, il n'y a pas que Baam dans l'histoire et c'est à partir de là que ça devient intéressant.
En effet, comme vous avez pu le voir, j'ai mis plus de trente personnages dans les sections précédentes et cela pour une bonne raison : ils peuvent tous être importants et j'aurais pu presque doubler ce nombre. La particularité de ToG est que chaque personnage a un nom et qu'il peut devenir pendant un certain temps l'un des personnages principaux de l'histoire ou de sa propre histoire puisque de nombreuses histoires annexes parcourent l'œuvre.
Pour ne montrer qu'une petite partie, je ne citerai que les exemples des princesses de Zahard avec Androssi et Anak, l'histoire de Koon ou le combat entre les grandes puissances de la tour. L'intrigue devient réellement captivante très tôt avec l'entrée à l'étage 2F, car on commence à partir dans les complots, parfois très complexes, que forment Koon ou la directrice. Un vrai labyrinthe où on ne sait qui ment et qui dit la vérité, qui plantera une dague dans le dos et qui tendra la main pour aider.
Mais ce qui est plus impressionnant encore, c'est que malgré la quantité de nouveautés qu'intègrent certains chapitres et la complexité de certaines situations, le lecteur n'est ni perdu, ni frustré. Au contraire, la lecture reste simple et rapide tout au long des chapitres.
Du côté des personnages, nous avons même une forte évolution, autant au niveau mental que physique. Les personnages qui entourent Baam sont des regulars certes, mais surtout des gens qui passent des tests et qui vont donc devoir changer pour continuer, changer en bien... ou en mal. Les différents pouvoirs et personnalités sont plutôt bien construits et gardent, en même temps, certaines parts de mystère. Les différentes races d'humanoïdes et la faune sont aussi de bons points, bien qu'ils ne soient pas excessivement développés.
Pour faire simple, Tower of god est l'œuvre avec le plus de possibilités d'évolution que j'ai jamais vue. Avec un background complet sur certains points, l'histoire, agrémentée d'une formidable intrigue, ne souffre presque d'aucun défaut avec assez de ramifications pour ne pas savoir où l'auteur veut aller.
L'ambiance
Comme pour de nombreuses œuvres dans le même style, Tower of God joue la carte de l'alternance entre le comique et un côté plus sérieux voire tragique.
Pour la partie comique, il y a en gros les personnages comiques, les personnages sérieux et les entre deux. Les personnages comme Koon sont sérieux et ont donc peu de réactions comiques sauf dans la colère ou le sadisme, c'est le cas aussi pour Anak.
Les personnages comme Leesoo, eux, sont presque du pur jus comique, appelant Anak "miss lézard" voire "ma fille". Que ce soit en implorant pitié ou en se vantant, Lee fait tout de façon démesurée, un peu comme Rak.
On a donc de l'humour au premier degré avec Leesoo par exemple et un humour qui oscille entre le premier et le second degré avec Koon. Un humour qui marche plutôt bien d'ailleurs entre un Rak miniature, une tentative de domestication d'Anak, la dispute entre Koon et Hatsu ou un Koon démoniaque, on ne peut que trouver son bonheur.
Pour ce qui est du reste, nous ne sommes pas... en reste justement. Même avec le comique, l'histoire même de la série est plutôt sombre sur certains points. La relation entre Lahel et Baam ou les différents complots en sont de très bons exemples. Le héros est un héros ténébreux qui a vécu sans rien et dont sa seule lumière l'a, en quelque sorte, rejeté. Suivant les combats, on peut retrouver cette atmosphère. Les combats et plus généralement les tests sont magnifiques, inventifs et possèdent une part de surprise et de suspens.
Allons droit au but, il y a trois grosses composantes à exprimer dans les dessins de Tower of God. Le trait, la couleur et la mise en scène.
D'abord le trait. Je dois dire que SUI s'en sort plutôt bien. Ce n'est pas du grand art, mais le trait est quand même supérieur à ce que proposent généralement les web séries.
Du côté des décors, il arrive souvent de ne voir qu'un fond uni sauf lorsqu'on montre une salle ou un lieu. On entre rarement dans les détails ce qui fait que les salles paraissent le plus souvent un peu trop vides, mais il y en a suffisamment pour les paysages.
Globalement, le trait est plutôt bon bien qu'il soit assez simple.
Ensuite la couleur. Pour le coup, je n'ai rien à redire, les couleurs sont jolies et bien trouvées. Le jeu de lumière, bien que peu recherché, est très bien mis en place que ce soit sur les personnages ou dans les décors. Les motifs, textures et dégradés n'ont rien d'extraordinaire, mais sont, encore une fois, utilisés avec intelligence. On remarquera aussi que le soin apporté aux couleurs augmente largement lors de certains combats ou à des moments clés en faisant des scènes très belles.
En bref, le dessin de Tower of god est de haute qualité considérant que c'est une web série. Les couleurs sont belles voire plus dans quelques cas, le trait est simple mais généralement soigné et on voit bien la patte de l'auteur lors des combats qui sont magnifiquement bien réalisés.
Le développement
C'est un point un peu difficile à exprimer. Si je devais qualifier le développement de l'œuvre en deux mots, je dirais que c'est un labyrinthe magnifique. Je vais expliquer.
Dès le début, l'histoire se distingue nettement de ses semblables. On a bien un chevalier qui veut aider la princesse, mais celle-ci est moche et, qui plus est, jette le chevalier comme une chaussette sale pour partir à l'aventure. Le pauvre chevalier décide alors de la poursuivre. Bon ça, grosso modo, c'est le tout début. Mais voilà, il n'y a pas que Baam dans l'histoire et c'est à partir de là que ça devient intéressant.
Pour ne montrer qu'une petite partie, je ne citerai que les exemples des princesses de Zahard avec Androssi et Anak, l'histoire de Koon ou le combat entre les grandes puissances de la tour. L'intrigue devient réellement captivante très tôt avec l'entrée à l'étage 2F, car on commence à partir dans les complots, parfois très complexes, que forment Koon ou la directrice. Un vrai labyrinthe où on ne sait qui ment et qui dit la vérité, qui plantera une dague dans le dos et qui tendra la main pour aider.
Du côté des personnages, nous avons même une forte évolution, autant au niveau mental que physique. Les personnages qui entourent Baam sont des regulars certes, mais surtout des gens qui passent des tests et qui vont donc devoir changer pour continuer, changer en bien... ou en mal. Les différents pouvoirs et personnalités sont plutôt bien construits et gardent, en même temps, certaines parts de mystère. Les différentes races d'humanoïdes et la faune sont aussi de bons points, bien qu'ils ne soient pas excessivement développés.
Pour faire simple, Tower of god est l'œuvre avec le plus de possibilités d'évolution que j'ai jamais vue. Avec un background complet sur certains points, l'histoire, agrémentée d'une formidable intrigue, ne souffre presque d'aucun défaut avec assez de ramifications pour ne pas savoir où l'auteur veut aller.
L'ambiance
Comme pour de nombreuses œuvres dans le même style, Tower of God joue la carte de l'alternance entre le comique et un côté plus sérieux voire tragique.
Pour la partie comique, il y a en gros les personnages comiques, les personnages sérieux et les entre deux. Les personnages comme Koon sont sérieux et ont donc peu de réactions comiques sauf dans la colère ou le sadisme, c'est le cas aussi pour Anak.
Les personnages comme Leesoo, eux, sont presque du pur jus comique, appelant Anak "miss lézard" voire "ma fille". Que ce soit en implorant pitié ou en se vantant, Lee fait tout de façon démesurée, un peu comme Rak.
Pour ce qui est du reste, nous ne sommes pas... en reste justement. Même avec le comique, l'histoire même de la série est plutôt sombre sur certains points. La relation entre Lahel et Baam ou les différents complots en sont de très bons exemples. Le héros est un héros ténébreux qui a vécu sans rien et dont sa seule lumière l'a, en quelque sorte, rejeté. Suivant les combats, on peut retrouver cette atmosphère. Les combats et plus généralement les tests sont magnifiques, inventifs et possèdent une part de surprise et de suspens.
Tower of God est une œuvre unique. Pas par son dessin, qui est certes plutôt bon, mais par son intrigue et son histoire. Un monde nouveau, étrange et intéressant, une soixantaine de personnages interagissant avec nos héros sans qu'on sache s'ils sont importants ou non, trois organisations voulant soit s'emparer de Baam soit s'en débarrasser, plusieurs complots, quelques histoires sur les camarades de Baam, des trahisons et des nouvelles amitiés... Ajoutez à ça une magnifique mise en scène, une lecture facile et une ambiance plutôt bien calculée et vous obtenez un bon aperçu de la série.
Si vous aimez les histoires de héros, les grosses magies, les combats titanesques ou les histoires complexes, alors je pense que vous aimerez Tower of god. Dans le cas contraire, cela reste un titre sympa et plutôt prenant. À lire au moins une fois.
Si vous aimez les histoires de héros, les grosses magies, les combats titanesques ou les histoires complexes, alors je pense que vous aimerez Tower of god. Dans le cas contraire, cela reste un titre sympa et plutôt prenant. À lire au moins une fois.
