Yu-Gi-Oh!

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Yugi Mûto est un lycéen chétif qui vit, pour une raison inconnue, avec son grand-père, tenant une boutique de jeux. Baigné dans cet univers, le jeune garçon est refermé sur lui-même, servant de tête de turc à ses camarades. Mais lui ne s’en soucie guère, affichant une bonne humeur innocente.
Depuis 8 ans, il occupe son temps libre à essayer de terminer un ancien puzzle égyptien que son tuteur lui a offert. Ayant enfin réussit à l’achever, un phénomène pour le moins étrange se produit : une seconde personnalité assez marginale naît dans ce dernier, chose que le jeune garçon à le plus grand mal à contrôler...

Mûto Yugi : Personnage principal du manga, Yugi a plus des allures de collégien que véritablement d’un jeune homme de 16 ans. Candide et naïf, il est également d’une grande gentillesse, peut-être même trop... Il a pourtant envie de se faire des amis, de sortir de sa solitude et de l’étiquette de bon garçon qu’il porte malgré lui.
Cependant les seuls rapports qu’il a avec les gens de sa classe sont avec Anzu, sa meilleure amie qui prend souvent sa défense et Jôno-uchi et Honda - avec qui il n’a pas vraiment des rapports positifs puisqu’ils passent leur temps à l’enquiquiner...

Yami Yugi : La seconde personnalité de Yugi est apparue chez ce dernier quand il termina le puzzle du millénaire et on ne peut douter du fait que ce soit une personne à part entière étant donné à quel point il diffère du lycéen ... Il apparaît au début de l'histoire uniquement lorsque son hôte et ses amis sont en danger, les tirant d’affaire en jouant à un jeu avec l’adversaire. Le perdant doit alors recevoir «La sanction du destin », qui équivaut la majorité du temps à la destruction de l’âme ou tout autre handicap équivalent.
Cependant, ce n’est pas non plus - en tout cas pas au départ - un héros, car il se montre, en plus de courageux, relativement cruel vis-à-vis de ses adversaires, n’hésitant à les blesser voir les tuer.
Au départ, Yugi ne contrôle pas vraiment les moments où son double prend le contrôle, chose qui l’effraye un peu.

Katsuya Jôno-Uchi : En construisant son puzzle, Yugi s’était demandé si l’artefact réaliserait un de ses vœux une fois terminé. Aussi tenta t’il sa chance et il demanda à avoir un ami, un véritable en qui il pourrait avoir confiance...
Peu de temps après son achèvement, Jôno-Uchi commença à prendre en pitié le jeune homme, souhaitant l’aider à s’affirmer. Coïncidence ? En tout cas, ce voyou débrouillard au grand cœur est le meilleur ami de Yugi et est prêt à tout pour le protéger depuis que ce dernier lui ait enseigné le véritable sens de l’amitié : ‘C’est une chose que l’on peut voir mais que l’on ne voit pas’.

Hiroto Honda : Camarade de Jôno-Uchi, Honda a plus de mal à se lier d’amitié à Yugi. Cependant, il reste quelqu’un de confiance, et si il est plus sérieux et moins bavard que son camarade, il n’en reste pas moins un ami précieux - même si son rôle reste limité tout au long de la série...

Mazaki Anzu : Confidente de Yugi, elle joue le rôle célèbre, universel et intemporel de l’amie d’enfance. Elle défend toujours le jeune homme de son caractère bien trempé, et ce, même seule contre tous, lui redonnant souvent courage.
Sauvée à quelques reprises par Yami Yugi, elle se posera plusieurs questions sur ce personnage énigmatique duquel elle tombe amoureuse, essayant même de le faire apparaître.

Kaiba Seto : Dans chaque shônen digne de ce nom, il faut un vrai grand beau méchant qui ne s’évapore pas comme les adversaires lambda qui font passer le temps et montre à quel point le héros est fort. Le voici ici sous le trait de Kaiba Seto, jeune dirigeant d’une société de haute technologie, passionné par un jeu de cartes nommé ‘Magic and Wizards’. Il méprise tout et tout le monde, Yugi y comprit, jusqu’à ce qu’il apprenne que le grand-père de ce dernier possède la carte la plus rare et puissante du monde : le « Blue-Eyes White Dragon », qu’il va alors faire voler. Yugi ou plus exactement Yami Yugi essaye alors de la récupérer en jouant au propre jeu de carte du millionnaire dans une version un peu différente...

Bakura Ryo : Nouveau venu au lycée des héros, Bakura possède également un objet du millénaire : l’anneau, que son père lui a ramené après un voyage en Egypte. Cependant ce cadeau semble lui porter malheur car depuis qu’il le possède, à chaque fois qu’il partage sa passion avec des amis, les jeux de rôle, il ne se souvient pas de ce qui passe lors des parties et ses compagnons tombent dans le coma...
En vérité, à l’instar de Yugi, un double sommeille dans l’anneau, mais celui-ci est beaucoup plus maléfique, se disant le plus grand ennemi de Yami Yugi, et souhaitant récupérer tous les objets du millénaire. Ainsi si Bakura est assez calme, doux et ne demande rien de plus que d’être accepté, son double est cruel, fourbe et n’hésite pas à se servir de ‘celui qui l’héberge’ comme bon lui semble.

A moins que vous ayez vécu dans une grotte pendant 4 ans et que vous n’en sortiez juste parce que Dieu vous a dit d’aller sur Otaku Attitude, vous devez connaître au moins de nom le phénomène médiatique provoqué par Yugioh (quoique désormais, il s’essouffle un peu...). Cependant, ici je ne vous parle pas de l’anime mais du manga, donc parlons en : c’est un shônen, comme la majorité des petits livres qui font la fortune de leur mangaka en ce moment. On en retrouve donc les clichés habituels tels que le fait que le héros soit anormalement fort et qu’il ne perde que pour mieux se venger, les méchants qui ne le sont pas vraiment, ceux qui veulent la mort du héros, etc...
Et si le scénario démarre plutôt bien au départ, étant focalisé sur les jeux, les objets du millénaire et les problèmes apportés par cela, il se met rapidement à ne tourner qu’autour des cartes. Et malgré les efforts de l’auteur pour donner du piquant et de l’originalité à l’histoire, on finit par vraiment se lasser et par comprendre le système : l’adversaire semble au premier abord plus fort que le héros, mais le héros finit par prendre le dessus alors que tout semblait désespéré car la pensé de ses amis lui a fait reprendre courage et il pioche donc LA carte qui change la donne. Au bout de 20 fois, on commence à douter de la fiabilité de cette technique.
Mais bon, chacun sait que pour un règlement de compte, au lieu d’une pâle fusillade fadasse, c’est bien mieux un duel de cartes passionné non ? Qui sait Yugioh prône t-il peut-être la paix dans le monde finalement ... Je caricature peut-être un peu mais c’est l’impression qui en ressort après une lecture prolongée du manga.
De plus les dessins des premiers volumes sont ... disons pour illustrer qu’un novice pardonnera, alors qu’un habitué crachera sur le manga, le brûlera et/ou le piétinera avec rage ... Mais pour notre plus grande joie et sauvegarde, vers le numéro 5, le tracé de Takahashi devient plus sûr, les personnages mieux modelé, bref, ça s’arrange grandement - on peut même dire que ça devient très bon à partir des volumes 15-16.

En résumé, Yugioh peut être une bonne lecture pour ceux qui ne connaissent pas encore les mangas et veulent s’y initier avec un univers familier - car il ne faut pas omettre qu’une grande majorité des lecteurs se sont trouvé une soudaine passion pour le manga après avoir vu l’anime. Mais pour ceux qui ont déjà lu d’autres choses, ne vous y attardez pas, vous ne louperez rien de fabuleux.
, le 14.05.2011

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Titre original Yu-Gi-Oh!
1ère parution
Genre(s) Amour & Amitié, Aventure
Volume(s) 38
Auteur(s)
Éditeur Kana
Site officiel www.yugioh.com
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