Basilisk

Les membres du clan Iga


Akeginu : Akeginu est le "sex symbol" des Iga. Elle est très proche d'Oboro, et s'inquiète pour elle, la couvant d'une façon parfois maternelle. Oboro a d'ailleurs parfois énormément besoin du soutient d'Akeginu, se rattachant à elle lors de certains évènements...
Elle utilise une technique de dôjutsu, et peut se rendre invisible tout en plongeant ses adversaires dans une illusion qu'elle a créée.
C'est une personne qui prend sur elle et n'extériorise pas ses sentiments, en revanche, elle devient folle quand on touche aux gens qu'elle aime (cf : milieu/fin de la série)

Yakushiji Tenzen : Tenzen est comme un chef au sein du clan Iga. Certains, comme Koshirô, lui sont dévoués, même s'ils servent aussi Oboro.
Tenzen est un homme froid et sûr de lui, sachant ce qu'il veut. Quand il décide quelque chose, il fait tout pour la mettre à execution.
On sait que sa technique ninpô peut le faire revenir à la vie, mais on ne sait pas de quelle façon. Sa technique reste un mystère jusqu'à la fin de la série où elle est entièrement dévoilée (âmes sensibles s'abstenir).

Yashamaru : Yashamaru est désigné par Ogen pour faire une démonstration de combats auprès de Ieyasu, ce qui démontre sa puissance au combat (il se bat d'ailleurs contre Shôgen pour la "démo"). Il utilise des fils, qui sont en fait des cheveux de femmes recouverts d'une huile animale secrète, et qui en font des fils pouvant trancher n'importe quoi. Même si dans la vie il est assez bon vivant, en combat, c'est un énorme sadique qui adore faire couler le sang et n'est rassasié que lorsque son adversaire meurt.
(A noter qu'il entretient une relation avec Hotarubi).

Hotarubi : Cette jeune femme folle amoureuse de Yashamaru est, à l'instard de son amant, une vraie folle quand elle a décidé d'achever son adversaire. Dès que quelque chose touche à Yashamaru, elle se met dans tous ses états.
Pendant les combats, elle utilise un petit serpent caché dans sa manche qui se révèle très utile, car il possède un venin mortel. De plus, elle utilise une technique de dôjutsu visant à destabiliser son adversaire en faisant apparaître des milliers de papillons, ou le leurrer (visuellement, cette technique est ma-gni-fi-que).
Elle ressent, comme la plupart des Iga (tous?), une haine farouche encre les Kôga, haine qui s'exprimera de tout son saoûl lors de ses combats contre le clan adverse.

Chikuma Koshirô : Koshirô a toujours grandi avec Oboro, mais dès lors qu'ils sont passés de l'enfance à l'âge adulte, l'ami s'est "effacé" pour devenir serviteur dévoué de la dame. Il n'en reste pas moins un ami sur qui elle peut toujours compter, car en plus de l'adorer, Koshirô vous une grande admiration à Oboro, et même plus. Il est d'ailleurs malade à l'idée d'un mariage avec un Kôga.
Koshirô est disciple de Tenzen, et a développé une technique assez spéciale : il peut faire sortir une mini tornade de sa bouche, terrassant les ennemis qui se toruvent face à lui.

Amayo Jingoro : Jingoro est un "homme" assez spécial. En effet, il se liquéfie au contact du sel, ce qui peut être très pratique pour l'assassinat, mais, technique à double tranchant, il meurt si il n'a pas plongé dans l'eau dans un lapsus de temps très court. A part la haine qu'il voue aux Kôga, on ne sait pas grand chose de ce personnage, si ce n'est qu'il a une peur bleue de la mer.

Azagi Rôsai : Rôsai est un vieux ninja au crâne surdimensioné. D'après lui, il est rempli de toute la haine qu'il voue aux Kôga... charmante image qui montre l'amour qu'il porte, lui aussi, au clan adverse.
Rôsai peut allonger ses membres à volonté, ce qui se révèle être sacrément pratique lors de courses-poursuites.

Mino Nenki : Nenki a développé, lui aussi, une technique assez spéciale. En effet, ses cheveux lui servent d'armes, pouvant devenir épées des plus tranchantes.
Même s'il vous une fidélité sans faille à Oboro, il se delecte à l'idée de pouvoir tuer Gennosuke.

Que dire de cet anime, si ce n'est que c'est génial!
Déjà, dès les premières minutes, on est complètement abasourdi par le design et l'animation qui sont, il faut l'avouer, parfaits! J'ai rarement vu (jamais?) un anime aussi canon et fluide, et surtout pour les combats, c'est un bonheur !
Basilisk possède full of personnages, mais, malgré le peu d'apparitions de certains, ils sont très (mais alors très très) charismatiques. On n'a aucun mal à avoir le coup de foudre pour le fou Yashamaru, ou encore avoir envie de croquer Okoi... Personnellement, les personnages qui m'ont véritablement marqués sont Yashamaru, Okoi, et Akeginu, mais sachez que chaque personnage est très riche (malgré, je le répète, le peu d'apparitions de certains). D'ailleurs je n'en reviens pas à quel point on peut s'attacher à autant de personnages qui n'apparaissent pas beaucoup :/


Niveau histoire, bien que l'histoire paraisse simple (deux clans se livrant une lutte acharnée), elle est en fait plus complexe que ça, et le scénario nous porte à chaque épisode en nous faisant retenir notre souffle !
Quelque chose de non négligeable, c'est que la fin n'est pas du tout prévisible! Certains verront une happy end (hum difficile quand même), d'autres un génocide où tout le monde meure, le retrait des quelques membres du clan restant au fin fond d'une montagne, n'ayant pas rempli leurs missions, ou encore le couple Oboro/Gennosuke se retrouvant seul. Il y a énormément de fins envisageables, ce qui nous pousse à regarder l'anime encore plus avec avidité.

Niveau musique, on retrouve Nagagawa Takashi, qui nous a fait un boulot ENORME!!!! Chose que l'on peut trouver étonnante pour un anime d'actions, il y a énormément de BGM mélancoliques, tristes, et bien entendu magnifiques (ce qui réflète quand même bien l'esprit de la série). Les musiques de combat, sont, quant à elles, de véritables petits bijoux, mêlant flûte (instrument cher à l'anime, que ce soit pour l'histoire ou la musique), violons, guitares électriques... Un bonheur, qui vous fera visualiser encore et encore les scènes de l'anime!

Voilà, j'aimerai maintenant parler de la fin (mais en évitant de spoiler :/) : la fin est véritablement poignante, j'ai rarement autant chialé après le mattage d'un anime, les derniers épisodes sont, en matière de tensions et de "beauté" (dans les moments je parle), parfaits!
Le déchirement psychologique des personnages, les combats que mènent certains, les limites qu'atteignent certains membres pour aller jusqu'au bout de leur servitude... merveilleux, rien à dire!
Sachez quand même que Basilisk est au départ un manga de 5 volumes (il est licencié chez Kurokawa pour les intéressés). Le design est très beau, en revanche, les planches en rebuteront peut-être certains... mais vous ne perdrez rien à essayer. Perso, je préfère l'anime, mais le manga aussi très bon.

Voilà, pour finir, je dirai que c'est un excellent, excellent, excellent anime, un des meilleurs qui m'ait été donné de voir, un bijou, parfait sur tous les points!
Un petit avertissement quand même : comme vous vous en doutez, comme c'est une guerre, pas mal (je vous dis pas qui ni combien) de persos meurent, donc sortez les mouchoirs, et gardez-les jusqu'à la dernière image du dernier épisode!

Cette série est vraiment superbe, que ce soit du point de vue des décors, des graphismes, des musiques et surtout du scénario et des personnages.
Les persos sont tous plus attachants les uns que le autres, et comme l'a dit rin, c'est fou à quel point on peut s'attacher à des protagonistes qu'on ne voit que pendant quelques épisodes ...
Cependant, ce qui m'a le plus marqué dans cet série, c'est le réalisme.
Pas celui des combats en lui même, au niveau technique, ça reste des combats de guerrier avec un certain nombre de techniques plus ou moins surnaturelle (très bien réalisé d'ailleurs, mention spéciale à celle d'Hotarubi, pleine de poésie entre deux taches de sang) mais au niveau du réalisme humain. Les réactions, les pensées sont d'une justesse étonnante, c'est peut-être aussi que je n'avais jamais regardé de seinen mais j'avoue que ça m'a vraiment surprise.
On sent vraiment que si ces ninjas se battent, c'est souvent uniquement guidé par la vengance, la haine ou le devoir, mais très rarement par conviction personnelle. La peur de mourir est palpable car n'importe quelle faille peut mener au cercueil, les combats ne durent pas une éternité, en quelques secondes c'est terminé, on n'attends pas une demi-heure pour utiliser sa technique fatale histoire de jouer avec l'adversaire, on tue, quelques soit les méthodes, séduction, trahison, peu importe.
D'ailleurs on est tant habitué aux univers shonenisé et aux films irréalistes qu'on est presque surpris de voir qu'un personnage ne peut plus pouvoir marcher par ce qu'il s'est prit un poignard dans la jambe.
Ici on ne meurt pas en héros, on meurt c'est tout, bien souvent dans la douleur, les regrets et l'incompréhension.
, le 09.06.2011

Commentaires 1

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Matata Voir le profil
04.11.2012 à 16h14
Cet article me donne vraiment envie de voir cet anime, et vu que je l'ai acheté à la JE cette année, me reste plus qu'à tout mater !

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Titre original Basilisk : Kôga ninpô chô
1ère parution
Genre(s) Non défini, Combats & Arts Martiaux, Drame, Fantastique & Mythe
Épisode(s) 24
Auteur(s)
Statut Licencié par Déclic Images
Site officiel www.basilisk.jp
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