Giant Killing

Giant Killing
L'équipe de football d'East Tokyo United sombre d'année en année au point de devenir l'une des équipes les plus faibles du championnat japonais.
Un joueur, par le passé, avait fait les belles années de l'ETU, le propre fils du Président du club. Celui-ci était parti à l'apogée du club pour devenir entraîneur en Europe.
Parti à sa recherche pour voir si il pouvait le ramener, le manager de l'équipe découvre que le fils prodige s'est acquis un surnom en entraînant l'équipe amateure d'Eastham en Angleterre : Giant Killing, le Tueur de Géants. Il arrive ainsi, avec son équipe de troisième division, à faire chuter les équipes de Premiere League.
De retour au Japon au centre d'entraînement de son ancien club, Tatsumi y découvre une équipe de poussins en train de s'entraîner. Il leur demande alors leur opinion sur leur équipe sénior, leur cachant qu'il en est le futur entraîneur. Devant leurs réponses, il s'aperçoit qu'il va avoir du pain sur la planche. Mais il garde confiance en ses capacités.
Néanmoins, les supporters ne semblent pas vraiment accepter de le voir à ce poste après qu'il se soit enfui de l'équipe quelques années plus tôt.
Le challenge sera-t-il surmontable malgré tous les obstacles qui semblent se présenter ?

Takeshi Tatsumi : Fils du Président de l'équipe d'ETU, il revient aux sources après quelques années passées de l'autre côté de la planète. Installé sur le banc des entraîneurs avec son parka à la Colombo, il va entraîner l'équipe dont il était la fierté à l'époque où il était joueur.
Ses techniques d'entrainement sortent de l'ordinaire et n'ont pas forcément les faveurs des joueurs, du reste du staff et de ses collègues. Il sait néanmoins qu'elles ont fait leurs preuves et il maintiendra sa ligne de conduite contre vents et marées.

Le Président Nagata : Père de Tatsumi, il n'approuve pas forcément son attitude et sa nonchalance mais soutiendra son fils aussi longtemps que cela lui sera possible.

Vice-président Nagata : Oncle de Tatsumi, celui-ci ne lui a jamais pardonné d'avoir abandonné l'équipe. Impatient de voir les résultats du management de Tatsumi, il est prêt à le mettre à la porte dès que l'occasion se présentera.

Nagata Yuri : Sœur de Tatsumi, elle est la responsable des relations publiques du club. Désespérée par l'attitude de Tatsumi avec la presse et les supporters, elle est aussi désespérée que ces derniers des résultats de l'équipe. Mais elle continuera de croire en Tatsumi, quitte à devoir régulièrement lui botter les fesses.

Goto : Manager général de l'équipe, c'est lui qui a ramené, avec l'aide de Yuri, Tatsumi d'Angleterre. Sa survie à son poste dépend de la réussite de Tatsumi. Il servira également de rempart à celui-ci lorsque les supporters chercheront à avoir des explications quand l'équipe ira au plus mal.

Murakoshi Shigeyuki : Arrivé l'année du départ de Tatsumi en tant que joueur, il a connu le sommet mais a aussi touché le fond avec l'équipe. Arrivant en fin de carrière, il souhaiterait de nouveau tutoyer les sommets. Tatsumi saura-t-il le lui permettre ?

Tsubaki Daisuke : Joueur nouvellement transféré dans l'équipe, il est celui qui a la meilleure accélération et vitesse de pointe. C'est malheureusement un gros peureux et son manque de réussite courant est un poids qui l'empêche d'exprimer pleinement son potentiel. Tatsumi devra faire de son mieux pour tirer quelque chose de cette personnalité déchirée entre le désir de bien faire et la crainte de décevoir coéquipiers et supporters.

L’histoire
Nous ne sommes pas dans un anime de football à la sauce Capitaine Tsubasa (Olive et Tom) ou l'École des Champions. Un peu de la même façon que One Out prend le contrepied de Major pour le baseball, on assiste là aux péripéties d'un club depuis le banc de l'entraîneur.
De même, les deux joueurs principaux, Murakoshi et Tsubaki, ne sont pas attaquants mais milieux récupérateurs. Tout le contraire des animes précurseurs tournés vers l'attaque et le spectacle.
Et là où les autres peaufinaient aux entraînements des frappes aux trajectoires défiants les lois de la nature, on assiste ici aux entraînements anticonformistes de Tatsumi en regardant avec amusement le visage atterré des joueurs écoutant les consignes.
Le plaisir et le travail remplacent le talent et les enfantillages que chacun de nous a ainsi pu connaitre dans les animes qui sont passés à la postérité.

Les personnages
Les dessinateurs sont des fétichistes du nez. On plaint les femmes des différents protagonistes qui doivent se faire éborgner à chaque fois qu'elles embrassent leurs maris.
Sinon, les personnages principaux ont chacun un physique et une mentalité bien à eux. Du capitaine charismatique au footballeur à deux neurones (comment ça ils sont tous comme ça en vrai aussi ?), on accroche bien à chacun de ces personnages hauts en couleur.
Il n'y a dans cette série aucun boulet qu'on pourrait venir à détester. Même l'Italien prétentieux reste sympathique malgré ses simagrées.
On regrettera peut-être juste le manque d'expressivité de Tatsumi en dehors des phases d'entraînement pendant lesquelles on voit bien qu'il prend son pied.
Ne regardez également pas cet anime en espérant voir de jolies supportrices. A part Yuri, il n'y a qu'une journaliste à l'air sévère et une infirmière en fin de carrière qui représente le sexe féminin ici.

L’OST
L'opening est une sorte de chant de supporter entraînant sur une musique typée cornemuse et accordéon. Un choix original et payant, le résultat se laissant écouter sans lassitude et on ne voit pas la minute trente du générique passer.
L'ending, quant à lui, est plus rock et rythmé, accompagné de photos de tribunes. Si ces dernières n'ont pas vraiment d'intérêt, la musique reste, elle, agréable à écouter.

Les graphismes
On est loin des graphismes des anciens animes de football. Si on n'atteint pas le réalisme de certains animes policiers ou fantastiques, les dessins sont largement à la hauteur de ce qui se fait dans le domaine sportif à l'heure actuelle.
Les phases de jeu sont bien rendues et les changements de points de vue ne laissent pas le temps à la lassitude de s'installer.

Pour ce premier anime de football depuis trèèèès longtemps, on remarquera en premier lieu le challenge linguistique que ce sont lancés les auteurs : le sélectionneur national français, les joueurs brésiliens, les entraîneurs hollandais ou allemand, chacun parle sa langue natale dans la série (même si bizarrement, ils pensent en japonais).
Petit bémol contrariant ce bon point, très souvent, une traduction orale simultanée rend les propos des personnages presque incompréhensibles.
Mis à part cela, que des bons points pour cet anime. La première partie de la série jongle habilement entre les phases de terrain et les phases d'entraînement. On retrouve alors quelques éléments qui ont fait le succès de One Outs pour le baseball, avec la capacité de Tatsumi à anticiper les actions de ses adversaires et à pouvoir tirer le meilleur de ses joueurs.
La seconde partie de l'anime sera beaucoup plus axée match et on verra l'entraînement de Tatsumi porter ses fruits (ou pas).
L'anime a quand même un peu de mal à se lancer. L'équipe commençant par enchaîner des défaites, on a un peu de mal à se prendre au jeu et à exulter devant des beaux mouvements qui ne sont pas encore à l'ordre du jour. On est loin de l'énergie qui se dégage de Major par exemple. En gros, l'intérêt de l'anime suit l'ambiance du vestiaire et les résultats.
Par contre, lorsque l'équipe se libère enfin, on ressent un soulagement équivalent à celui des supporters et un gros poids disparait de notre ventre. C'est surprenant et très plaisant. Le dernier épisode résume à lui seul la série en étant complètement décalé, à l'image de Tatsumi. Que vous aimiez le football ou pas, c'est un anime qui vaut le détour.
, le 16.06.2011

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Titre original Giant Killing
1ère parution
Genre(s) Magical Girl
Épisode(s) 26
Auteur(s)
Statut Non licencié
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