Certaines personnes pourraient associer le mot princesse à une série gnangnan ponctuée de mignonnes petites magical girls et de princes au QI d’un vase à pied.
Pourtant regardez Princesse Mononoke. Laissez donc vos stéréotypes à l’entrée avant de vous atteler au visionnage de Scrapped Princess, de toute façon, ils ne tiendront pas la route longtemps.
Scénario
Dans la 1ière douzaine d’épisodes, le scénario est d’un médiéval fantastique, tout ce qu’il y a de plus respectable, ave son lot de personnages représentatifs (chevalier, assassin royal, bandits, ...) et ses fantaisies personnelles, le tout surmonté de péripéties plus ou moins prévisibles.
Sans pour autant être désagréable à regarder, cette partie, mettant à l’épreuve la fidélité et l’affection du visionneur envers les personnages, sert de préambule à la seconde.
L’univers alors, suite à des révélations comme on les aime qui remettent en cause tout ce que l’on a vu auparavant, change complètement, au point de quitter la fantasy, événement tout de même rare. L’émotion et les surprises deviennent par la suite le lot quotidien des personnages dans un véritable crescendo épique et poignant.
Personnages
Si l'on s'arrête aux premiers épisodes, les personnages n'apparaissent que comme de pâles stéréotypes figés dans leur rôle du guerrier, de la soigneuse et j'en passe. Cependant, les évolutions ne sont pas nulles, les protagonistes apprenant comme tout le monde, de leurs erreurs, même si, étonnamment, le personnage chez qui ce phénomène commun est le moins marqué n’est autre que Pacifica, l’héroïne.
Visuel
Personnellement, c’est peut-être un blasphème ou une grosse bourde, mais l’animation m’a beaucoup rappelée celle de Fullmetal Alchemist. Par son jeu de contrastes, ses explosions de couleurs et ses actions réalisés de façon impeccable mais aussi tout simplement par la modélisation des personnages : claire, épurée, au charadesign accrocheur.
Petit point bonus accordé à Scrapped Princess pour les très belles tenues dont son affublés les protagonistes, parfois porteuses de quelques touches d’ecchi qui pourront plaire à ces messieurs.
OST
Pas grand-chose à dire de ce côté-là, les musiques, surtout portées par la clarinette, la harpe, le piano et la guitare, collent parfaitement à l’ambiance générale, donnant le ton, tantôt tragique, tantôt détendu, des événements, mais qui, hors du contexte, s’écoutent plus difficilement.
Les deux OSTs sont loin d’être indispensables pour qui ne connaît pas la série et pour les fans, une dizaine de pistes pourront être retenues sur une 40aine, incluant opening et ending aux notes aériennes.
Doublage
Du côté des voies japonaises, c’est excellent, comme la majorité du temps, la voix laisse entrevoir le tempérament du personnage, et mention spéciale à Kidaf (‘Le silencieux’) avec son accent pas possible.
La retranscription française a été, elle, une nouvelle fois faite à la va-vite, affublant Pacifica d’une voix de petite peste, Zefiris de celle d’une présentatrice de documentaire télévisé sur la vie de la langouste et j’en passe, je ne vais pas faire tout les personnages. Les intonations sont-elles aussi en décalage puisque la fureur visible de Shannon est souvent exprimée par un ton calme, d’où une impression sérieuse de bâclée. Mais bon, on commence à avoir l’habitude à force.
Pourtant regardez Princesse Mononoke. Laissez donc vos stéréotypes à l’entrée avant de vous atteler au visionnage de Scrapped Princess, de toute façon, ils ne tiendront pas la route longtemps.
Scénario
Dans la 1ière douzaine d’épisodes, le scénario est d’un médiéval fantastique, tout ce qu’il y a de plus respectable, ave son lot de personnages représentatifs (chevalier, assassin royal, bandits, ...) et ses fantaisies personnelles, le tout surmonté de péripéties plus ou moins prévisibles.
Sans pour autant être désagréable à regarder, cette partie, mettant à l’épreuve la fidélité et l’affection du visionneur envers les personnages, sert de préambule à la seconde.
L’univers alors, suite à des révélations comme on les aime qui remettent en cause tout ce que l’on a vu auparavant, change complètement, au point de quitter la fantasy, événement tout de même rare. L’émotion et les surprises deviennent par la suite le lot quotidien des personnages dans un véritable crescendo épique et poignant.
Personnages
Si l'on s'arrête aux premiers épisodes, les personnages n'apparaissent que comme de pâles stéréotypes figés dans leur rôle du guerrier, de la soigneuse et j'en passe. Cependant, les évolutions ne sont pas nulles, les protagonistes apprenant comme tout le monde, de leurs erreurs, même si, étonnamment, le personnage chez qui ce phénomène commun est le moins marqué n’est autre que Pacifica, l’héroïne.
Visuel
Personnellement, c’est peut-être un blasphème ou une grosse bourde, mais l’animation m’a beaucoup rappelée celle de Fullmetal Alchemist. Par son jeu de contrastes, ses explosions de couleurs et ses actions réalisés de façon impeccable mais aussi tout simplement par la modélisation des personnages : claire, épurée, au charadesign accrocheur.
Petit point bonus accordé à Scrapped Princess pour les très belles tenues dont son affublés les protagonistes, parfois porteuses de quelques touches d’ecchi qui pourront plaire à ces messieurs.
OST
Pas grand-chose à dire de ce côté-là, les musiques, surtout portées par la clarinette, la harpe, le piano et la guitare, collent parfaitement à l’ambiance générale, donnant le ton, tantôt tragique, tantôt détendu, des événements, mais qui, hors du contexte, s’écoutent plus difficilement.
Les deux OSTs sont loin d’être indispensables pour qui ne connaît pas la série et pour les fans, une dizaine de pistes pourront être retenues sur une 40aine, incluant opening et ending aux notes aériennes.
Doublage
Du côté des voies japonaises, c’est excellent, comme la majorité du temps, la voix laisse entrevoir le tempérament du personnage, et mention spéciale à Kidaf (‘Le silencieux’) avec son accent pas possible.
La retranscription française a été, elle, une nouvelle fois faite à la va-vite, affublant Pacifica d’une voix de petite peste, Zefiris de celle d’une présentatrice de documentaire télévisé sur la vie de la langouste et j’en passe, je ne vais pas faire tout les personnages. Les intonations sont-elles aussi en décalage puisque la fureur visible de Shannon est souvent exprimée par un ton calme, d’où une impression sérieuse de bâclée. Mais bon, on commence à avoir l’habitude à force.
Portée par des dessins sans superflus d’une très bonne qualité graphique et un scénario à l’amorce imprévisible dont la complexité n’est dévoilée qu’à la fin de la première moitié de l’anime, Scrapped Princess n’est pas LA série à voir (ayant d’ailleurs une notoriété modérée) mais elle permet de passer un bon moment si on se laisser emporter par son univers plus original qu’on ne le penserai au premier abord.
