Haikyū!! c’est un manga pré-publié dans le Weekly Shōnen Jump (One Piece, Naruto, etc…) dont le premier chapitre fut publié le 20 Février 2012 et qui est toujours en cours de publication avec une centaine de chapitres et 11 volumes de sortis en librairie pour le Japon, et 4 dans notre cher pays.
Avant d’entrer au collège, Shōyō Hinata assiste à un match du tournoi national inter-lycée de volley-ball retransmis à la télévision. Dans ce match, parmi des joueurs de 1m90 s’en trouve un de moins de 1m70 qui est pourtant l’As de son équipe et dont le surnom est « Petit Géant ». Captivé, Shōyō créé un club de Volleyball à son entrée au collège, mais il se retrouve seul jusqu’à sa dernière année où il peut enfin participer au tournoi national inter-collège grâce à ses amis de différents clubs qui lui offrent leur aide. Malheureusement, Shōyō et son équipe se font écraser par l’équipe de Tobio Kageyama, surnommé le « Roi du Terrain ».
Maintenant Shōyō arrive au lycée de Karasuno, là où jouait le « Petit Géant », et il est bien décidé à devenir l’As de l’équipe et ainsi se venger de sa cuisante défaite contre Tobio. Mais voilà, coup du sort, Shōyō et Tobio se retrouvent dans la même équipe. Que va-t-il se passer ?!
Maintenant Shōyō arrive au lycée de Karasuno, là où jouait le « Petit Géant », et il est bien décidé à devenir l’As de l’équipe et ainsi se venger de sa cuisante défaite contre Tobio. Mais voilà, coup du sort, Shōyō et Tobio se retrouvent dans la même équipe. Que va-t-il se passer ?!
Shōyō Hinata : ersonnage principal de l’histoire, il est en première année au lycée Karasuno. Il est plutôt optimiste, faible et maladroit, mais sa vitesse, sa détente et sa capacité de saut sont ses atouts. Au départ, il n’est qu’un débutant et ne peut rien faire sans Tobio, mais petit à petit, il va s’améliorer à travers les matchs. Il stresse beaucoup avant les matchs ce qui entraîne plusieurs éléments comiques du manga, et il fait souvent des rencontres importantes aux toilettes. Son poste est Centre.
Tobio Kageyama : En première année à Karasuno, son poste est passeur. Au collège, il était surnommé « Roi du Terrain » à cause de son arrogance et son inhabilité à travailler en équipe. Après son arrivée au lycée, il comprend l’importance du travail d’équipe. Même s’il est bon dès le départ, étant un « génie », il va continuer à s’améliorer en même temps que Shōyō. Il déteste se faire appeler « Roi ».
Daichi Sawamura : En troisième année à Karasuno, il est le capitaine de l’équipe. Il est patient et compréhensif, mais se met vite en colère lorsque les autres commencent à faire n’importe quoi. Son poste est Ailier.
Asahi Azumane : En troisième année à Karasuno, il est considéré comme l’As de l’équipe. Il a un peu de mal à se remettre au volley après une pause due à un trauma psychologique. Malgré sa stature et son physique imposant, il est en réalité très timide et très gentil. Son poste est Pointe.
Ryūnosuke Tanaka : En seconde année à Karasuno, il est bruyant et agressif, mais il s’occupe de ses juniors et est même protecteur envers eux. Son poste est Ailier.
Yū Nishinoya : En seconde année à Karasuno, il est surnommé le « Dieu de la Défense ». Un caractère très énergique, des réflexes et des capacités incroyables font de lui un très bon libéro. Suite à l’arrêt d’Asahi, il avait aussi arrêté. Il est le plus petit de l’équipe.
Kei Tsukishima : En première année à Karasuno, il est très grand et plutôt froid. Il prend Shōyō de haut et fait exprès d’appeler Tobio « Roi » pour l’embêter. Son poste est Centre.
Haikyū!! est un manga qui suit la trame des autres mangas de sport, mais il le fait bien. En effet, Haikyū!! se démarque de par son réalisme, son humour, son dynamisme ainsi que ses personnages « vivants » qui nous font oublier les stéréotypes monotones de certains autres mangas. Oui, Haikyū!! c’est du sport, mais aussi de l'humour.
Les matchs sont bien réalisés, on comprend les actions et ce n’est pas brouillon. Chaque action est compréhensible sans avoir besoin de revenir aux pages précédentes et on peut suivre le match avec facilité et plaisir. Vient ensuite le réalisme. Malgré le niveau très élevé pour des lycéens, les joueurs ne sont pas surhumains et capables de prouesses inimaginables. Les joueurs peuvent faire ce qu’ils peuvent, et quand ils n’y arrivent pas, ils usent de stratégie. Pas de smash ultra puissant avec un super effet qui va dégommer la main du bloqueur, on va plutôt chercher à l’éviter et faire des feintes pour marquer le point. Du vrai Volleyball.
Même s'il y a de la stratégie, la force est importante quand même !
L’humour est omniprésent, presque tous les chapitres ont au moins une scène comique. Et si on parle de l’humour, on est obligé de parler des personnages avec. Même s’ils sont clichés, ils sont vivants et toujours prêts à nous faire rire. Entre Shōyō avec son idiotie et son anxiété, Tobio et sa faible patience qui est lui aussi idiot, et Ryūnosuke et ses tendances racaille qui est à son tour lui aussi un idiot, pas le temps de s’ennuyer !
Comment ça j’ai dit trop de fois idiot ?
Mais même dans cet humour, les personnages savent garder leur sérieux lorsqu’il le faut puisque Daichi, le capitaine, et là pour les ramener à l’ordre ainsi que le vice-capitaine Kōshi Sugawara qui va malheureusement céder sa place à Tobio mais qui sera toujours là pour donner des conseils et supporter l’équipe. En effet, les remplaçants ne sont pas tous délaissés puisqu’ils apportent leur soutien aux autres personnages et ont le droit à un petit développement et du temps de jeu, même si cela est limité à seulement quelques personnages.
Shōyō en mode sérieux.
Les matchs s’enchaînent, entrecoupés d’entraînements pour monter le niveau de l’équipe. Ils s’améliorent petit à petit, et on le voit. Ce ne sont pas des entraînements off-screen, on apprend en même temps que les personnages, ce qui ajoute un certain réalisme. En parlant de réalisme, ici les personnages ne sont pas invincibles, ils perdent et apprennent de leurs défaites pour devenir plus forts. Ça peut être rébarbatif, mais ces défaites qui renforcent la détermination de nos héros ne les rendent que plus attachants et nous donnent envie de les voir gagner lors de leur prochain match pour la revanche.
Les larmes de la défaite.
Graphiquement, c’est assez spécial selon la personne. Certains n’aimeront pas, d’autres adoreront. Pour rester objectif, les dessins sont beaux et propres. Le chara design est varié, chaque personnage a son truc qui permet de le remarquer facilement. Les phases d’accélération, de rapidité et d’action sont très bien rendues elles aussi. Mais là où Haruichi Furudate fait fort, c’est pour les moments clés. À ces moments, le dessin prend une autre ampleur, et l’intensité est marquée par un usage des ombres et noirs remarquable.
Vous sentez l’intensité ? La vitesse ? Ça c’est de l’art les amis !
Les matchs sont bien réalisés, on comprend les actions et ce n’est pas brouillon. Chaque action est compréhensible sans avoir besoin de revenir aux pages précédentes et on peut suivre le match avec facilité et plaisir. Vient ensuite le réalisme. Malgré le niveau très élevé pour des lycéens, les joueurs ne sont pas surhumains et capables de prouesses inimaginables. Les joueurs peuvent faire ce qu’ils peuvent, et quand ils n’y arrivent pas, ils usent de stratégie. Pas de smash ultra puissant avec un super effet qui va dégommer la main du bloqueur, on va plutôt chercher à l’éviter et faire des feintes pour marquer le point. Du vrai Volleyball.
Même s'il y a de la stratégie, la force est importante quand même !
L’humour est omniprésent, presque tous les chapitres ont au moins une scène comique. Et si on parle de l’humour, on est obligé de parler des personnages avec. Même s’ils sont clichés, ils sont vivants et toujours prêts à nous faire rire. Entre Shōyō avec son idiotie et son anxiété, Tobio et sa faible patience qui est lui aussi idiot, et Ryūnosuke et ses tendances racaille qui est à son tour lui aussi un idiot, pas le temps de s’ennuyer !
Comment ça j’ai dit trop de fois idiot ?
Mais même dans cet humour, les personnages savent garder leur sérieux lorsqu’il le faut puisque Daichi, le capitaine, et là pour les ramener à l’ordre ainsi que le vice-capitaine Kōshi Sugawara qui va malheureusement céder sa place à Tobio mais qui sera toujours là pour donner des conseils et supporter l’équipe. En effet, les remplaçants ne sont pas tous délaissés puisqu’ils apportent leur soutien aux autres personnages et ont le droit à un petit développement et du temps de jeu, même si cela est limité à seulement quelques personnages.
Shōyō en mode sérieux.
Les matchs s’enchaînent, entrecoupés d’entraînements pour monter le niveau de l’équipe. Ils s’améliorent petit à petit, et on le voit. Ce ne sont pas des entraînements off-screen, on apprend en même temps que les personnages, ce qui ajoute un certain réalisme. En parlant de réalisme, ici les personnages ne sont pas invincibles, ils perdent et apprennent de leurs défaites pour devenir plus forts. Ça peut être rébarbatif, mais ces défaites qui renforcent la détermination de nos héros ne les rendent que plus attachants et nous donnent envie de les voir gagner lors de leur prochain match pour la revanche.
Les larmes de la défaite.
Graphiquement, c’est assez spécial selon la personne. Certains n’aimeront pas, d’autres adoreront. Pour rester objectif, les dessins sont beaux et propres. Le chara design est varié, chaque personnage a son truc qui permet de le remarquer facilement. Les phases d’accélération, de rapidité et d’action sont très bien rendues elles aussi. Mais là où Haruichi Furudate fait fort, c’est pour les moments clés. À ces moments, le dessin prend une autre ampleur, et l’intensité est marquée par un usage des ombres et noirs remarquable.
Vous sentez l’intensité ? La vitesse ? Ça c’est de l’art les amis !
Ce manga pourra repousser certaines personnes à cause du style de dessin ou bien le fait que ce soit sur du volley qui, malheureusement, n’intéresse plus autant de gens de la nouvelle génération. Mais une fois commencé, on ne peut plus s’arrêter. De par son humour, sa fidélité au sport qu’est le Volleyball et ses personnages, Haikyū!! se démarque des autres mangas de sports génériques ou désabusés. Ainsi, Haruichi Furudate a su imposer son style et créer un monde où on peut apprécier l’évolution de personnages vivants et attachants tout en profitant de l’excitation de matchs rythmés et intenses.