Bienvenue dans la Cité Académique ! Avec une taille équivalente à un tiers de Tokyo et une population de 2,3 millions d’habitants (dont 80% d’étudiants), il s’agit tout simplement du plus grand campus universitaire qui soit. Ici, la technologie a 30 ans d’avance sur le reste du monde et tout a été conçu pour favoriser les études et la recherche. Et parmi ces recherches, il y a la technologie ESPER (Extra-Sensorial Power User) : concrètement, via des drogues et du conditionnement, les étudiants de la ville sont capable de développer un pouvoir psychique. Bien sûr, il ne s’agit pas d’une technologie infaillible et beaucoup d’étudiants ne développent pas le moindre pouvoir (Niveau 0) tandis que seul un infime pourcentage parvient à obtenir une maîtrise parfaite de leurs aptitudes (Niveau 5).
Croyez-moi sur parole : vous voulez y vivre !
C’est ici que nous retrouvons Tôma Kamijô, un Niveau 0. Et le pauvre n’a pas la vie facile ! Entre une poisse constante, les cours de rattrapage et les prises de becs avec une ESPER électrique, il ne souhaiterait rien de mieux qu’une vie tranquille. Malheureusement, le fait de trouver une nonne sur son balcon et de lui venir en aide ne va pas arranger les choses. Surtout lorsque cette nonne renferme dans son esprit une librairie de grimoire interdit et qu’elle est poursuivie par un groupe de magiciens aux intentions douteuses !
Croyez-moi sur parole : vous voulez y vivre !
C’est ici que nous retrouvons Tôma Kamijô, un Niveau 0. Et le pauvre n’a pas la vie facile ! Entre une poisse constante, les cours de rattrapage et les prises de becs avec une ESPER électrique, il ne souhaiterait rien de mieux qu’une vie tranquille. Malheureusement, le fait de trouver une nonne sur son balcon et de lui venir en aide ne va pas arranger les choses. Surtout lorsque cette nonne renferme dans son esprit une librairie de grimoire interdit et qu’elle est poursuivie par un groupe de magiciens aux intentions douteuses !
Tôma Kamijô : Tôma est malchanceux. Vraiment malchanceux ! Où qu’il aille et quoi qu’il fasse, il peut être certain que la poisse viendra lui jouer un mauvais tour. Malgré tout, il est resté quelqu’un d’altruiste qui n’hésitera pas à se jeter tête baissée dans les ennuis pour venir en aide à une parfaite inconnue. Bien qu’étant un Niveau 0, il dispose du pouvoir Imagine Breaker qui lui permet de réduire à néant toute création surnaturelle.
Index Librorum Prohibitorum : Ou juste Index, pour faire court. Il s’agit d’une religieuse de 15 ans issue de l’église Anglicane et qui possède 103 000 livres de sorcellerie interdits au fond de son esprit. Avec un appétit d’ogre, une tendance à mordre dès qu’elle est contrariée et un certain nombre de magiciens lancés à ses trousses, on peut être certain que celui qui lui viendra en aide n’aura pas le temps de s’ennuyer.
Mikoto Misaka : Une ESPER électrique et une des 7 Niveau 5 de la Cité Académique. Elle maîtrise son pouvoir à un tel niveau qu’elle est capable de s’en servir pour devenir un railgun humain (ce qui lui a d’ailleurs valu son surnom). Cependant, sa rencontre avec un jeune homme capable d’annuler ses pouvoirs comme si de rien n’était va vite lui donner un esprit de compétition survolté.
Stiyl Magnus : un magicien spécialisé dans les sorts de flammes et prêt à tout pour récupérer Index et les 103 000 grimoires qu’elle possède. Il est même prêt à carboniser tous ceux qui oseront se mettre en travers de son chemin ! Impulsif et déterminé, ce n’est définitivement pas le genre de personne que vous auriez envie de contrarier.
Kaori Kanzaki : partenaire de Stiyl, elles est aussi lancée à la poursuite d’Index. Elle se bat à l’aide d’un katana, dont les capacité sont plus proches du divin que de l’humain. Bien que plus calme et moins agressive que son acolyte, Kaori n’en est pas moins déterminé à remplir la mission qui lui a été confiée.
Je ne vais pas le cacher, il s’agit d’une série que j’apprécie tout particulièrement. L’histoire est issue d’un roman à la base (que je recommande également) dont le succès a été tel qu’un manga et un anime ont pu voir le jour. Et quand je dis succès, je parle de dizaines de millions d’exemplaire vendus. Mais je digresse…
Kuroko Shirai : le seul être au monde qui n'aurait
jamais dû avoir le pouvoir de téléportation. S’il y a bien un point sur lequel le manga tire son épingle du jeu, c’est la variété. Le concept de base est suffisamment large pour permettre une variété d’histoires toutes imbriquées les unes avec les autres. Le thème principal est l’opposition entre la science et la religion (la magie est ici considéré comme un concept religieux) et chaque arc scénaristique peut être relié à l’un de ces deux concepts, voire aux deux à la fois. Le pauvre Tôma va donc se retrouver aussi bien à devoir lutter contre des magiciens venus semer la pagaille que contre des expériences scientifiques devenues hors de contrôle. C’est cette diversité qui fait que le manga reste agréable à lire au fil des chapitres.
Un autre point important, c’est la crédibilité. Bien entendu, un monde avec de la magie et des pouvoirs psychiques n’a rien de bien réaliste, je serais le premier à vous le dire. Cependant, l’auteur a pris soin de rattacher toutes ces notions surnaturelles à (selon le cas) de véritables concepts religieux ou de vrais théories scientifiques. Même si cela ne change rien à l’histoire, cette recherche et ce souci du détail font que les pouvoirs utilisés au fil de l’histoire ne nous semblent jamais aberrant, puisque appuyés par des idées concrètes.
Le rythme est assez inégal. Si certains arcs scénaristiques sont si passionnants qu’ils se dévorent d’une traite, d’autre prennent davantage leur temps et peinent à nous faire accrocher à l’histoire. Ce souci de rythme est d’autant plus gênant que certains pans de l’histoire originale ou certaines scènes ont été omises, ce qui est susceptible de perdre celui qui cherche à comprendre dans le détail cet univers. Ces omissions n’ont rien de handicapant pour le lecteur, mais l’aurait tout de même grandement aidé pour pouvoir saisir l’ampleur de l’univers construit par Kazuma Kamachi.
Un autre point qui permet au manga d’être une véritable perle, ce sont les personnages. Variés et hauts en couleur, ils ne manqueront pas de vous séduire. Que ce soit du côté de la science ou du côté de la magie, l’auteur nous offre une palette d’individus très variés qui ne manqueront pas de placer nos personnages principaux dans des situations toujours plus fantastiques. Ils ont tous leur importance et refont parfois des apparitions, même hors des arcs qui leur étaient dédiés. Des personnages comme Accelerator, Last Order ou Kuroko Shiraï saurons vous convaincre que le casting secondaire est d’aussi bonne qualité que le principal.
Parlons d’ailleurs de ces derniers. Tôma, en particulier. Vous n’imaginez pas à quel point ce genre de héros est rafraichissant ! Son don limité ne fait pas de lui un être exceptionnel. Au bout du compte, il n’est qu’un étudiant comme les autres et c’est justement ça qui rend le personnage attachant.
Accelerator veut que vous lisiez ce manga !
Notre petite Index, quant à elle, est juste adorable. Cette religieuse ne connaissant rien aux nouvelles technologies et se retrouvant en plein milieu de la ville la plus évoluée du monde ne pourra que vous arracher des sourires. Et c’est sans compter ses interactions avec Tôma qui sont absolument hilarantes !
Le dernier personnage principal est Mikoto. Au premier abord, elle n’apparait que comme une pseudo-rivale de Tôma avec quelques tendances bien tsundere. Mais on nous montre vite qu’elle ne se résume pas qu’à ça. Si l’évolution de sa relation (si on peut dire) avec Tôma ne manquera pas de vous faire sourire, elle dévoilera également un aspect bien plus fragile et déterminé lorsque des personnes qui lui sont chères seront mise en danger.
Parlons enfin de la qualité du dessin. Je ne vais pas le cacher, mes capacités graphiques sont pour ainsi dire quasi-nulles : mon opinion ne sera donc probablement pas la plus pertinentes qui soit. Mais qu’importe.
Le dessin est peut-être ce qu’il y a de moins bon dans ce manga. Je n’irais pas jusqu’à dire que c’est laid à regarder, c’est même le contraire. Mais il y manque cette finition et ce souci du détail qu’on peut retrouver dans le scénario ou les personnages. Il est plus difficile de retrouver, avec le manga, les mêmes sensations qu’en lisant le roman ou en regardant l’anime. Le plus gros défaut vient des décors et de l’arrière-plan, qui sont en général relativement pauvres et peu détaillés. Et je ne vous apprendrais rien en vous disant que l’environnement joue pour beaucoup dans un manga. En revanche, les personnages sont bien travaillés et ont eu droit au traitement qu’ils méritaient.
Kuroko Shirai : le seul être au monde qui n'aurait
jamais dû avoir le pouvoir de téléportation.
Un autre point important, c’est la crédibilité. Bien entendu, un monde avec de la magie et des pouvoirs psychiques n’a rien de bien réaliste, je serais le premier à vous le dire. Cependant, l’auteur a pris soin de rattacher toutes ces notions surnaturelles à (selon le cas) de véritables concepts religieux ou de vrais théories scientifiques. Même si cela ne change rien à l’histoire, cette recherche et ce souci du détail font que les pouvoirs utilisés au fil de l’histoire ne nous semblent jamais aberrant, puisque appuyés par des idées concrètes.
Le rythme est assez inégal. Si certains arcs scénaristiques sont si passionnants qu’ils se dévorent d’une traite, d’autre prennent davantage leur temps et peinent à nous faire accrocher à l’histoire. Ce souci de rythme est d’autant plus gênant que certains pans de l’histoire originale ou certaines scènes ont été omises, ce qui est susceptible de perdre celui qui cherche à comprendre dans le détail cet univers. Ces omissions n’ont rien de handicapant pour le lecteur, mais l’aurait tout de même grandement aidé pour pouvoir saisir l’ampleur de l’univers construit par Kazuma Kamachi.
Un autre point qui permet au manga d’être une véritable perle, ce sont les personnages. Variés et hauts en couleur, ils ne manqueront pas de vous séduire. Que ce soit du côté de la science ou du côté de la magie, l’auteur nous offre une palette d’individus très variés qui ne manqueront pas de placer nos personnages principaux dans des situations toujours plus fantastiques. Ils ont tous leur importance et refont parfois des apparitions, même hors des arcs qui leur étaient dédiés. Des personnages comme Accelerator, Last Order ou Kuroko Shiraï saurons vous convaincre que le casting secondaire est d’aussi bonne qualité que le principal.
Parlons d’ailleurs de ces derniers. Tôma, en particulier. Vous n’imaginez pas à quel point ce genre de héros est rafraichissant ! Son don limité ne fait pas de lui un être exceptionnel. Au bout du compte, il n’est qu’un étudiant comme les autres et c’est justement ça qui rend le personnage attachant.
Accelerator veut que vous lisiez ce manga !
Notre petite Index, quant à elle, est juste adorable. Cette religieuse ne connaissant rien aux nouvelles technologies et se retrouvant en plein milieu de la ville la plus évoluée du monde ne pourra que vous arracher des sourires. Et c’est sans compter ses interactions avec Tôma qui sont absolument hilarantes !
Le dernier personnage principal est Mikoto. Au premier abord, elle n’apparait que comme une pseudo-rivale de Tôma avec quelques tendances bien tsundere. Mais on nous montre vite qu’elle ne se résume pas qu’à ça. Si l’évolution de sa relation (si on peut dire) avec Tôma ne manquera pas de vous faire sourire, elle dévoilera également un aspect bien plus fragile et déterminé lorsque des personnes qui lui sont chères seront mise en danger.
Parlons enfin de la qualité du dessin. Je ne vais pas le cacher, mes capacités graphiques sont pour ainsi dire quasi-nulles : mon opinion ne sera donc probablement pas la plus pertinentes qui soit. Mais qu’importe.
Le dessin est peut-être ce qu’il y a de moins bon dans ce manga. Je n’irais pas jusqu’à dire que c’est laid à regarder, c’est même le contraire. Mais il y manque cette finition et ce souci du détail qu’on peut retrouver dans le scénario ou les personnages. Il est plus difficile de retrouver, avec le manga, les mêmes sensations qu’en lisant le roman ou en regardant l’anime. Le plus gros défaut vient des décors et de l’arrière-plan, qui sont en général relativement pauvres et peu détaillés. Et je ne vous apprendrais rien en vous disant que l’environnement joue pour beaucoup dans un manga. En revanche, les personnages sont bien travaillés et ont eu droit au traitement qu’ils méritaient.
Je ne vais pas vous mentir : la qualité de l’œuvre originale méritait une meilleure adaptation en manga. Faut-il pour autant ignorer ce dernier ? La réponse est non. A celui qui a la possibilité de lire le roman, je conseillerais bien évidemment de le faire. Mais dans le cas contraire, le manga reste une bonne alternative. L’univers demeure enchanteur, quel que soit le format et les personnages vous séduiront dans tous les cas. Pour peu qu’on passe outre la qualité du dessin un peu en deçà de ce qui peut se faire actuellement, on obtient une histoire solide et riche en rebondissements. Les altercations vous tiendront en haleine grâce à la variété et à l’originalité des pouvoirs tandis que les caractères et l’humour des personnages vous assurera des séquences comiques de qualité. A mettre entre toutes les mains !