Kippeï est un jeune homme qui ne se préoccupe que de draguer la gente féminine de son établissement scolaire. Ce playboy verra sa vie bouleversée le jour où on lui confiera la garde de sa jeune cousine, Yuzuru, dont la mère en dépression depuis le décès de son mari a préféré abandonner sa fille…
Kippeï Katakura : ragueur invétéré et irresponsable, il va devoir rapidement adopter un style de vie plus rangé maintenant qu'il doit s'occuper de sa petite cousine. Il s'avérera être un formidable papa de substitution, attentionné et toujours présent pour Yuzuyu. Sa nouvelle occupation va opérer chez lui un changement assez radical dans sa vision des relations sentimentales.
Yuzuyu Sakashita : ousine de Kippeï, c'est une fillette de 5 ans très émotive qui va très vite s'attacher à son « grand-frère Kippeï » en dépit de ses maladresses au tout début de l'histoire liées au fait qu'il soit peu habitué à s'occuper d'un enfant. Elle souffre énormément du décès de son père et du départ de sa mère dont elle espère le retour un jour.
Kokoro Tokunaga : camarade de classe de Kippeï, c'est l'une des seules filles du lycée à refuser les avances de notre playboy… Sa prétendue indifférence envers le monde qui l'entoure trouve des fondements/origines assez dramatiques. Elle semble malgré tout ne pas être insensible au charme de Kippeï...
Babe my love est sans conteste l'un des plus beaux shôjos que j'ai eu l'occasion de lire à ce jour. Doté d'un trait kawaï des plus agréables, ce titre aborde des thèmes assez sombres liés à l'enfance.
De l'enfant abandonné, on passera à l'enfant battu, le pourri gâté, l'oublié de ses parents… BML a l'intelligence de brosser un portrait assez universel des problèmes du monde enfantin, ce qui rend le récit plus attrayant.
Le développement des personnages est une réussite : Kippeï ne devient pas du jour au lendemain le parfait papa remplaçant : il continue à faire des erreurs mais s'efforce de tenir de manière honorable son nouveau rôle. C'est de cette nouvelle responsabilité que découlera une complicité et un rapprochement ô combien plein de tendresse entre l'adolescent et sa jeune cousine.
Bien que ne comportant que 7 tomes, la série a su dépeindre toute une ribambelle de protagonistes secondaires, tous plus profonds les uns que les autres. La mangaka a cependant apporté un soin tout particulier à Kokoro, dont on peut dire qu'elle est presque le personnage principal, talonnée de près par Yuzuyu. C'est la seconde force du récit : il ne se centre pas uniquement sur la relation entre Kippeï et sa cousine, mais s'intéresse aussi à son entourage proche.
Cette histoire très épurée dont l'émotion va crescendo, atteint son apogée lors du tome final. Nous sommes mis face à l'une des fins les plus émouvantes qui soit, sortez les mouchoirs !
De l'enfant abandonné, on passera à l'enfant battu, le pourri gâté, l'oublié de ses parents… BML a l'intelligence de brosser un portrait assez universel des problèmes du monde enfantin, ce qui rend le récit plus attrayant.
Le développement des personnages est une réussite : Kippeï ne devient pas du jour au lendemain le parfait papa remplaçant : il continue à faire des erreurs mais s'efforce de tenir de manière honorable son nouveau rôle. C'est de cette nouvelle responsabilité que découlera une complicité et un rapprochement ô combien plein de tendresse entre l'adolescent et sa jeune cousine.
Bien que ne comportant que 7 tomes, la série a su dépeindre toute une ribambelle de protagonistes secondaires, tous plus profonds les uns que les autres. La mangaka a cependant apporté un soin tout particulier à Kokoro, dont on peut dire qu'elle est presque le personnage principal, talonnée de près par Yuzuyu. C'est la seconde force du récit : il ne se centre pas uniquement sur la relation entre Kippeï et sa cousine, mais s'intéresse aussi à son entourage proche.
Cette histoire très épurée dont l'émotion va crescendo, atteint son apogée lors du tome final. Nous sommes mis face à l'une des fins les plus émouvantes qui soit, sortez les mouchoirs !
D'une rare intensité, BML est à ce jour l'une de mes références en matière de shôjo : triste, drôle, touchant, dessin Kawaï maîtrisé et récit poignant… Et le tout en à peine 7 tomes. Un tour de force qui consacre à mes yeux BML comme l'une des séries qui DOIT finir sur vos étagères.