Eikichi Onizuka et Ryuji Danma forment le duo de l’onibakudan-combi, 2 yankees (voyoux japonais) réputés et redoutés dans le lycée Kyokuto.
Mais les deux amis sont subitement virés de leur lycée… En fait, il n’en est rien : ils sont tout simplement transférés dans un autre bahut !! Les deux adolescents ont inventé de toute pièce leur histoire de renvoi afin de pouvoir tourner la page et laisser derrière eux leur ancienne vie de loubard. Devenus des pampi (opposé de yankee), nos deux comparses n’ont plus qu’un seul but : perdre leur pucelage…
Mais les deux amis sont subitement virés de leur lycée… En fait, il n’en est rien : ils sont tout simplement transférés dans un autre bahut !! Les deux adolescents ont inventé de toute pièce leur histoire de renvoi afin de pouvoir tourner la page et laisser derrière eux leur ancienne vie de loubard. Devenus des pampi (opposé de yankee), nos deux comparses n’ont plus qu’un seul but : perdre leur pucelage…
Eikichi Onizuka : L’oni de l’onibakudan (le démon). Onizuka est médiocre à l’école mais c’est parce qu’il ne s’y intéresse tout simplement pas. Toute son intelligence sert ses plans drague.
Eikichi est un personnage plein de charisme et prêt à tout pour ses ami(e)s. Il est doté d’une force et d’une résistance surhumaine. Il possède une Kawasaki et est l’héritier de Masaki, ancien chef des Midnight angel, légendaire bosozoku (voyou à moto) au grand cœur.
Eikichi est un personnage plein de charisme et prêt à tout pour ses ami(e)s. Il est doté d’une force et d’une résistance surhumaine. Il possède une Kawasaki et est l’héritier de Masaki, ancien chef des Midnight angel, légendaire bosozoku (voyou à moto) au grand cœur.
Ryuji Danma : Le bakudan de l’onibakudan (la bombe explosive). A l’instar de son meilleur ami, Danma est aussi médiocre à l’école. Il possède un physique avantageux mais est très mal à l’aise pour parler avec les filles… Il est au moins aussi résistant et fort qu'Eikichi, et est lui-même prêt à tout pour ses ami(e)s.
Ayumi Murakoshi : Prof au lycée Tsujido, elle rencontrera Ryuji alors qu’il se faisait passer avec Eikichi pour des étudiants en fac de médecine…
Mais la jeune femme n’est pas en reste, se faisant elle-même passer pour une étudiante. Ryuji tombe amoureux d’elle mais cet amour réciproque est freiné par le souvenir de l'ex-petit ami d'Ayumi, aujourd'hui décédé.
Mais la jeune femme n’est pas en reste, se faisant elle-même passer pour une étudiante. Ryuji tombe amoureux d’elle mais cet amour réciproque est freiné par le souvenir de l'ex-petit ami d'Ayumi, aujourd'hui décédé.
Mariko Izumo : Elle est une amie de Ayumi et enseignante dans le même lycée. Elle est la fille d’un Yakuza et a un caractère volage.
Hiroshi Abé : Expert en drague, il deviendra ami avec Eikichi et Ryuji, voulant au départ découvrir comment il parvient à séduire tant de filles... Il s'avérera être un compagnon fidèle sur lequel on peut compter. C'est un travailleur acharné qui cumule les petits boulots.
Makoto Hashiri : Au départ, il fréquente l'onibaku pour être protégé. Lâche, il finira par gagner en assurance. C'est celui qui dégote les bons plans drague au début de la série. Étrangement et malgré son physique peu avantageux, il a une certaine côte auprès des filles....
Tsukaï Tsuyoshi : Un des premiers membres des Onibaku. Il voue une admiration particulière à Eikichi car celui-ci se préoccupe de tout le monde sans que personne ne s'en rende compte. Il était surnommé "l'empereur" dans son ancien collège, c'est un bon bagarreur. Il est amoureux de Itoh, l'une de ses camarades qui n'a d'yeux que pour Eikichi.
YGTO est le premier grand succès de Tôru Fugisawa. Il relate la jeunesse d’un personnage que l’on connaît très bien : Onizuka. Mais pour l’instant on est encore loin du professeur plein de philosophie découvert dans GTO.
Si GTO est l’œuvre de la maturité, alors YGTO serait plutôt celle de la jeunesse. Ici, c’est à coup de poings et de pieds que l’on règle ses problèmes.
Eikichi était un yankee réputé et l’on découvre ainsi comment s’est construite la légende de l’invincible professeur.
On a tout de même le plaisir d’en apprendre un peu plus sur certains personnages de GTO que l’on ne voit que trop peu (Nagisa, Ryuji, Saéjima) et qui ont ici un rôle et un développement personnel importants.
Le trait de Fugisawa n’est franchement pas maîtrisé au début : à seulement 15 ans, on a l’impression qu’Eikichi et Danma sont de véritables armoires à glace…
Les pieds sont mal dessinés et les personnages secondaires se ressemblent presque tous… En bref, le dessin est disproportionné et bien trop homogène (homogènie qui disparaît peu à peu).
Les combats sont pourtant bien foutus et bien mis en scène.
Du côté scénaristique, ce n’est pas très brillant non plus: le schéma est répétitif (Les onibaku se heurtent à un gang ennemi et on enchaîne sur des chapitres sur le quotidien des protagonistes).
Alors comment expliquer l’immense succès de ce manga ? Sûrement que les titres basé sur les furyoh japonais devaient marcher très fort à l'époque (Racaille blues) …
Mais aux détours de quelques pages, on commence à retrouver ce qui a fait le succès de Fugisawa : un humour débordant et encore une fois on joue sur les apparences.
Ces racailles qui s’en mettent plein la tronche sont évidemment des hommes au grand cœur… Chaque héros parvient à tirer son épingle du jeu.
Quelques belles répliques et des moments d’amitié virile sauront faire vibrer le mâle qui sommeille en vous.
Impossible de rester insensible face à la solidarité et la superbe amitié qui lie ces petittes frappes.
Au fur et à mesure que l’œuvre avance, on commence à retrouver un style graphique assez proche de celui de GTO et la maturité du shônen va crescendo.
Les thèmes abordés deviennent plus sérieux et sombre (viol, fugue, amour impossible, mort…) On découvre ainsi un Onizuka de plus en plus adulte et un Danma qui commence à se « ranger » à la fin de la série.
Si GTO est l’œuvre de la maturité, alors YGTO serait plutôt celle de la jeunesse. Ici, c’est à coup de poings et de pieds que l’on règle ses problèmes.
Eikichi était un yankee réputé et l’on découvre ainsi comment s’est construite la légende de l’invincible professeur.
On a tout de même le plaisir d’en apprendre un peu plus sur certains personnages de GTO que l’on ne voit que trop peu (Nagisa, Ryuji, Saéjima) et qui ont ici un rôle et un développement personnel importants.
Le trait de Fugisawa n’est franchement pas maîtrisé au début : à seulement 15 ans, on a l’impression qu’Eikichi et Danma sont de véritables armoires à glace…
Les pieds sont mal dessinés et les personnages secondaires se ressemblent presque tous… En bref, le dessin est disproportionné et bien trop homogène (homogènie qui disparaît peu à peu).
Les combats sont pourtant bien foutus et bien mis en scène.
Du côté scénaristique, ce n’est pas très brillant non plus: le schéma est répétitif (Les onibaku se heurtent à un gang ennemi et on enchaîne sur des chapitres sur le quotidien des protagonistes).
Alors comment expliquer l’immense succès de ce manga ? Sûrement que les titres basé sur les furyoh japonais devaient marcher très fort à l'époque (Racaille blues) …
Mais aux détours de quelques pages, on commence à retrouver ce qui a fait le succès de Fugisawa : un humour débordant et encore une fois on joue sur les apparences.
Ces racailles qui s’en mettent plein la tronche sont évidemment des hommes au grand cœur… Chaque héros parvient à tirer son épingle du jeu.
Quelques belles répliques et des moments d’amitié virile sauront faire vibrer le mâle qui sommeille en vous.
Impossible de rester insensible face à la solidarité et la superbe amitié qui lie ces petittes frappes.
Au fur et à mesure que l’œuvre avance, on commence à retrouver un style graphique assez proche de celui de GTO et la maturité du shônen va crescendo.
Les thèmes abordés deviennent plus sérieux et sombre (viol, fugue, amour impossible, mort…) On découvre ainsi un Onizuka de plus en plus adulte et un Danma qui commence à se « ranger » à la fin de la série.
N’achetez pas YGTO en pensant que c’est aussi bien que GTO. C’est avant tout un shônen (et non pas un seinen comme GTO)de comédie burlesque et de baston. Vous pourrez entrevoir quelques ressemblances scénaristiques qui ont fait le succès de GTO, mais jamais ce petit plus qui fait se distinguer son petit frère comme une œuvre humaniste. C’est l’œuvre de jeunesse de Fugisawa, un manga qui a de l’envergure mais ne demeure que ce qu’il est : classique. On découvre tout de même comment Eikichi est devenu l’homme qu’il est, mais on aurait apprécié quelques petites précisions sur sa vie de famille (et notamment sur son père). Le manga s’achève au bout de 31 volumes sur une fin que vous adorerez ou détesterez, impossible d’être impartial en tout les cas.