C’est l’été dans la petite préfecture de Merino au Japon. Tosashi et ses amis se préparent à accueillir cette saison tant attendue.
C’est alors qu’un jeune homme venu d’une autre école, Shû, débarque… Tosashi est tout de suite attirée par lui. Mais qu’en est-il de ses amies ?
C’est alors qu’un jeune homme venu d’une autre école, Shû, débarque… Tosashi est tout de suite attirée par lui. Mais qu’en est-il de ses amies ?
Tosashi : C’est une jeune fille rêveuse et dynamique. Elle tombe tout de suite sous le charme de Shû, nouvel élève dans son école.
Dorimi : C’est une des amies de Tosashi. Elle est souvent en retrait et semble s’intéresser de près à Shû. On la voit souvent entourée de chérubins.
Mérino : Elle porte des ailes dans le dos et a un don pour repérer les gens amoureux. Elle est spontanée, mais reste plus effacée que Tosashi sans atteindre le niveau de Dorimi. C’est aussi la plus mature du groupe.
Shû : C’est un nouveau venu dans l’école de Tosashi. Il apporte avec lui un bien étrange été, faisant émerger l’amour chez certaines jeunes filles qu’il côtoie.
Chika : Un peu brusque et maladroit, Chika a bien du mal à exprimer clairement ce qu’il ressent pour celle qu’il aime.
Je ne suis pas un très grand fan de Shôjo. J’en lis bien sûr, mais c’est uniquement pour augmenter ma culture plutôt que par véritable plaisir. Quand j’ai lu « 12 mois », je crois pouvoir dire que j’ai été réconcilié avec le genre.
Si les personnages n’ont rien de bien exceptionnel, l’idée de donner une durée déterminée à la série est excellente. 12 mois, c’est le temps qui nous est donné pour découvrir toute la richesse de cette oeuvre, rythmé par 4 saisons qui accompagneront les déboires sentimentaux des héros.
L’été, lourd et intense, apparaît brusquement et chamboule le quotidien de ce beau petit monde.Si les personnages n’ont rien de bien exceptionnel, l’idée de donner une durée déterminée à la série est excellente. 12 mois, c’est le temps qui nous est donné pour découvrir toute la richesse de cette oeuvre, rythmé par 4 saisons qui accompagneront les déboires sentimentaux des héros.
L’automne apporte son amertume et ses déceptions.
L’hiver refroidit les ardeurs et les espoirs de chacun.
Enfin le printemps laisse place aux nouveaux amours, au renouveau de l’espérance.
Poétique et contemplatif, Juni ka getsu n’a pas la prétention de révolutionner un style déjà très codifié, même s’il démontre clairement qu’en terme de narration, il reste un chouïa au-dessus de ses congénères. Les trames d’Okazaki sont épurées et son dessin arrondi donne du peps, de la vie à ses personnages. L'atmosphère du récit possède quelque chose d'assez mystique sans que l'on ne plonge jamais dans le paranormal : je pense notamment aux ailes de Mérino dont on ne sait pas si elles sont véritables ou s'il s'agit d'un simple apparat. Cela rajoute un côté mystérieux appréciable.
Les deux tomes remplissent parfaitement leur devoir et on a droit à une fin digne de ce nom, là où la plupart des mangas composés de moins de 5 tomes se terminent par une fin casse-gueule. Chapeau bas.
12 mois est suivi d’une nouvelle fort sympathique nommée « 12 heures » qui relate l'histoire d'une jeune femme qui, plaquée par son petit ami, décide de faire appel à des hôtes pour ne pas passer sa nuit toute seule. Le scénario est intéressant et plus profond que celui de 12 mois, il aurait par conséquent mérité d'être plus fouillé.
12 mois est un shôjo rafraîchissant qui a l’intelligence de suivre habilement l’évolution de ses héros par le biais des saisons qui passent. S’il ne marquera pas les esprits, il aura au moins eu le mérite, dans mon cas, de ravir le lecteur de shôjo blasé que j’étais. A lire dès que possible !