Cette première partie de Jojo’s Bizarre Adventure (JJBA) se déroule en Angleterre au 19ème siècle. Le Lord Joestar, homme à la grande bonté, adopte Dio Brando, fils d’un roublard dont il est persuadé que le père lui a un jour sauvé la vie. Se rendant vite compte que Dio est un garçon profondément mauvais, Jonhatan Joestar, fils du Lord, grandit aux côtés de son frère tout en gardant une grande méfiance à son égard…
Jonhatan Joestar : Enfant chétif à ses 12 ans puis véritable colosse plus tard, ce 1er Jojo est l’archétype du héros : brave, courageux, bourré de principes, torturé psychologiquement, fort, etc... Il se rendra vite compte que son frère adoptif, poussé par une grande ambition, n’est là que pour s’emparer de la fortune et de la renommée familiale... Il apprendra à maîtriser la technique de « l’onde » pour venir à bout de Dio. On peut considérer que ce Jojo représente tout ce qu’il y a de bon chez l’homme.
Dio Brando : Fils d’un père violent et alcoolique dont le Lord Joestar pense qu’il lui a un jour sauvé la vie, son unique but sera dès lors de parvenir à obtenir les faveurs de son nouveau père afin d’hériter de la fortune et de la renommée familiale... C’est un personnage vil, prêt à tout pour parvenir à ses fins. Il se verra octroyer une force, une capacité de régénération ainsi que l’immortalité grâce à un masque Maya l’ayant transformé en…. Vampire ! A l’inverse de son frère, Dio représente ce qu’il y a de plus abject chez l’homme.
: Robert Edward O Speedwagon]Le plus fidèle allié de Jojo dans cette aventure ! Il accompagnera son ami afin de vaincre le maléfique Dio et son armée de vampires, en dépit du fait qu’il ne soit pas un manieur de l’onde.
William Antonio Zeppeli : Maître de Jojo qui lui apprendra la technique de « l’onde » afin de pouvoir venir à bout de Dio et de ses desseins maléfiques ! Il en apprendra plus à Jojo au sujet du masque ayant transformé son frère en vampire.
Les jeunes japonais de l’époque ont dû être surpris en 1980 ! Bien qu’étant la partie de JJBA la plus réminiscente dans son style graphique et dans les techniques employées de Hokuto No Ken, Phantom Blood est un shônen en marge des productions populaires de l’époque.
Tout d’abord l’histoire ne se passe pas dans un monde imaginaire/apocalyptique ou au Japon (toutes époques confondues), mais... En Angleterre. En plus de cela, le héros est un jeune Lord qui se laisse un peu (beaucoup) marcher sur les pieds au début de l’histoire, ce qui change radicalement comparé à Dragon Ball et City Hunter, publié au même moment dans le même magazine. Autre chose, Phantom Blood ne véhicule pas les mêmes valeurs que ses collègues shônens !
Là où la plupart des séries pour adolescents prônent l’amitié à gogo et l’entraide, JJBA préfère laisser ses personnages compter sur leur propre intelligence afin de s’en sortir. Si l’amitié n’est pas laissée de côté, ne vous attendez pas à des sauvetages héroïques sans incidence. Celui qui tire son épingle du jeu n’est pas forcément le plus fort : c’est celui qui parvient le mieux à utiliser ses méninges (cependant, soyez rassurés: le sang coule à flot). De même, pas de Tenkaïchi Budokaï, il faudra s'en aller du côté de Toryama pour avoir sa dose !
JJBA s’inscrit comme l’un des shônens les plus dramatiques existant à ce jour, n’hésitant pas à faire disparaître des héros auxquels on s’attache à cause d’une erreur de calcul, souvent mortelle.
Dans Jojo’ Bizarre Adventure, il y a le mot « Bizarre » qui est utilisé à juste titre : les personnages optent pour des poses lors des affrontements pour le moins étranges : efféminées, improbables, voire à la limite du possible. L’histoire en elle-même semble toute droite sortie d’un film d’horreur de série B : un gentil Lord se voit contraint de défaire son avide frère adoptif transformé en vampire vraiment vilain souhaitant conquérir le monde tellement il est méchant.
Pourtant c’est ce côté loufoque et à côté de la plaque qui a su séduire les japonais et nombre de mangakas contemporains. Le découpage, sorte de mix entre le comic et le manga, est assez difficile d’accès, mais il serait dommage de se rebuter uniquement pour cela !
Cette introduction à l’univers de Jojo possède ses fans bien que la troisième partie soit la plus marquante avec l’arrivée des Stands, Phantom Blood possède un charme indéfinissable, un je ne sais trop quoi extrêmement accrocheur. Il est nécessaire de lire PB pour la compréhension de la quasi-intégralité de la saga, et surtout de Stardust Crusader, partie à laquelle PB est directement liée.
Tout d’abord l’histoire ne se passe pas dans un monde imaginaire/apocalyptique ou au Japon (toutes époques confondues), mais... En Angleterre. En plus de cela, le héros est un jeune Lord qui se laisse un peu (beaucoup) marcher sur les pieds au début de l’histoire, ce qui change radicalement comparé à Dragon Ball et City Hunter, publié au même moment dans le même magazine. Autre chose, Phantom Blood ne véhicule pas les mêmes valeurs que ses collègues shônens !
Là où la plupart des séries pour adolescents prônent l’amitié à gogo et l’entraide, JJBA préfère laisser ses personnages compter sur leur propre intelligence afin de s’en sortir. Si l’amitié n’est pas laissée de côté, ne vous attendez pas à des sauvetages héroïques sans incidence. Celui qui tire son épingle du jeu n’est pas forcément le plus fort : c’est celui qui parvient le mieux à utiliser ses méninges (cependant, soyez rassurés: le sang coule à flot). De même, pas de Tenkaïchi Budokaï, il faudra s'en aller du côté de Toryama pour avoir sa dose !
JJBA s’inscrit comme l’un des shônens les plus dramatiques existant à ce jour, n’hésitant pas à faire disparaître des héros auxquels on s’attache à cause d’une erreur de calcul, souvent mortelle.
Dans Jojo’ Bizarre Adventure, il y a le mot « Bizarre » qui est utilisé à juste titre : les personnages optent pour des poses lors des affrontements pour le moins étranges : efféminées, improbables, voire à la limite du possible. L’histoire en elle-même semble toute droite sortie d’un film d’horreur de série B : un gentil Lord se voit contraint de défaire son avide frère adoptif transformé en vampire vraiment vilain souhaitant conquérir le monde tellement il est méchant.
Pourtant c’est ce côté loufoque et à côté de la plaque qui a su séduire les japonais et nombre de mangakas contemporains. Le découpage, sorte de mix entre le comic et le manga, est assez difficile d’accès, mais il serait dommage de se rebuter uniquement pour cela !
Cette introduction à l’univers de Jojo possède ses fans bien que la troisième partie soit la plus marquante avec l’arrivée des Stands, Phantom Blood possède un charme indéfinissable, un je ne sais trop quoi extrêmement accrocheur. Il est nécessaire de lire PB pour la compréhension de la quasi-intégralité de la saga, et surtout de Stardust Crusader, partie à laquelle PB est directement liée.
JJBA est une monstruosité de l’univers shônen : très cru dans sa violence, à l’opposé des poncifs du genre shônen (c'est très sombre) et d’une affolante originalité, il devance le troupeau du JUMP d’au moins une vingtaine d’années... lumière.
Influence majeure d’auteurs à succès de notre génération (HxH, Yu-Gi-Oh, Shaman King, les CLAMP et bien d’autres encore) Hirohiko Araki dévoile avec cette première partie son immense talent. Un monument qu’il serait tout simplement honteux de ne pas lire dans votre longue vie d’otaku.
Influence majeure d’auteurs à succès de notre génération (HxH, Yu-Gi-Oh, Shaman King, les CLAMP et bien d’autres encore) Hirohiko Araki dévoile avec cette première partie son immense talent. Un monument qu’il serait tout simplement honteux de ne pas lire dans votre longue vie d’otaku.