Katanagatari

Katanagatari
Dans le Japon de l’ère Edo, Togame, une jeune stratège officiant pour le shogunat, se voit confier la mission de retrouver les douze katanas créés par Shikizaki Kiki. Le forgeron a en effet donné naissance à des armes fabuleuses, dont les capacités sont telles qu’elles garantiraient la victoire à quiconque serait assez fort pour les récupérer. Cependant, de part leur puissance, ces armes sont aussi considérées comme des poisons, qui font perdre la raison à ceux qui les possèdent.
Pour atteindre son objectif, Togame souhaite donc rallier à sa cause une personne qui ne risque pas d’être altérée par l’appel du sabre. Son choix se porte sur Yasuri Matsue, sixième maître du Kyotouryuu, art martial transformant le corps lui-même en arme.
Cependant, en arrivant sur l’île où ce dernier a été exilé par crainte de son pouvoir, elle apprend par ses deux enfants, derniers habitants de l’île, que leur père est mort il y a un an de cela.
Togame décide alors de solliciter l'aide du dernier héritier du Kyotouryuu, Yasuri Shichika, quitte à le convaincre en usant des arguments les plus extravagants. Mais avant que ce dernier ait pu donner sa réponse, la discussion est interrompue par l’attaque d’un ancien allié de la stratège...

Togame : Stratège auto proclamée, Togame est une jeune fille d’une grande détermination, sachant mettre de côté ses sentiments pour atteindre son objectif. C’est d’ailleurs uniquement pour des raisons d’efficacité qu’elle souhaite avoir recours aux capacités du Kyotouryuu, alors que Yasuri Matsue est la personne qui a détruit sa famille il y a dix ans de cela.
Elle a l’habitude de travailler en solitaire, surtout depuis qu’elle a été trahie par la brigade Maniwa lors d’une première chasse aux katanas.

C’est une personne maladroite, capricieuse, exigeante mais aussi attendrissante. Elle a d’ailleurs par moment un véritable rôle de « manager » envers Shichika. Elle tente de lui inculquer des valeurs, de lui faire ouvrir les yeux sur le monde, et aussi tout simplement de lui permettre de se battre de façon plus éclatante en lui choisissant une devise – la sienne étant « Cheerio ! ».
Elle écrit d’ailleurs un rapport relatant les exploits de son poulain.

Yasuri Shichika : 7ième chef du Kyoutoryuu, Shichika en est également le dernier représentant suite au décès de son père. Pendant toute son enfance, il fut uniquement entraîné à transformer son corps en arme, bien qu’il n’ait pas encore effectué de véritable combat.

Au début de leur périple, Shichika ne connaissaît absolument rien du monde à part l’île sur laquelle il vivait. Ses relations humaines s’étant donc limitées à son père et sa sœur, il n’a de ce fait aucune morale.
Il lui est également impossible de différencier deux personnes sans s’y être « habitué » au préalable.
Cela ne semble cependant pas le déranger outre mesure, et bien qu’il lui arrive de poser quelques questions, il accepte les choses généralement sans en chercher les tenants et aboutissants, se dévouant totalement au jugement de Togame.
Cette dernière donne d’ailleurs à l'homme à qui elle a demandé d'être son "katana" trois ordres qu’il doit suivre à tous prix : protéger les épées, la protéger, et se protéger lui-même.

Yasuri Nanami : Sœur ainée de Shichika, c’est une jeune fille à l’esprit affuté, qui semble être beaucoup plus cultivée que son frère, bien qu’ils aient grandis ensemble sur l’île.
C’est elle qui accepte par exemple que Shichika parte avec Togame plus vivement que ce dernier,comprenant les enjeux de son départ.

Elle est de constitution physique assez faible, semblant être malade, ce qui inquiète souvent son frère.

La brigade Maniwa : C'est un groupe de 12 ninjas. Ces derniers cherchent également à posséder les 12 armes forgées par Shikizaki Kiki. D’après Togame, ils ont été enivrés par le pouvoir mystique de ces armes, ce qui les a amenés à la trahir.
Tous ces membres portent le nom d’un animal et sont vêtus d'une manière à y ressembler. La brigade est composée de quatre escouades : l’escouade insecte, oiseau, poisson et bête.
Shichika nomme les membres de ce groupe les "Maniwani", puisque ceci est plus mignon et moins compliqué que "Membre de la brigade Maniwa".

Graphismes
Commençons par aborder le point qui pousse beaucoup de personnes à se lancer dans le visionnage de la série : les graphismes.
Véritable peinture mise en mouvement, les décors respirent la vie, et sont aussi beaux que variés, à l’instar d’un Muramasa. Les combats ne sont pas en reste, en fournissant des échauffourées riches en couleur, et à l’animation millimétrée. L’anime fournit même quelques passages copiant le style des visual novels ou encore des jeux d’action de la Super Nes. Autant dire que dans un univers aussi chatoyant, aux personnages vêtus et parfois designés de façon extravagante, la violence n’est que d’autant plus choquante.

Scénario
En lisant le scénario, vous avez dû vous dire qu’on ne vous aurait pas comme ça :12 katanas, 12 épisodes, 12 Maniwani ... Pas besoin d’être un expert en maths pour se dire qu’on va avoir droit à un déroulement des plus linéaires, sans surprise, avec un sabre et un méchant par épisode.
Et pourtant ce n’est pas tout à fait le cas.
Car s’il arrive à la série de suivre ce déroulement, Katanagatari est une série qui nous mène constamment là où on ne l’attend pas. Le scénario se démarque d’ailleurs autant par son audace – certains épisodes comme le quatrième sont des petites révolutions à eux seuls - que par sa façon si particulière de mettre en scène son histoire.
Car si le périple est bien sûr marqué de combats plus ou moins épiques, ces derniers ne constituent pas l’épine dorsale de la narration. Elle s’appuie en effet majoritairement sur des dialogues entre protagonistes, qui peuvent aller du bavardage à la limite de l’absurde concernant les vêtements à la discussion tendue pouvant dégénérer à tout moment.

Le combat dans Katanagatari n’est au final que la marque de l’échec de la diplomatie – ce qui arrive bien sûr la plupart du temps.
Ne vous étonnez donc pas si sur un épisode d’une heure, les batailles ne représentent qu’un cinquième de la durée totale. Ne vous attendez pas non plus à des rixes de shônen qui durent des heures avec des prises d’avantages successives. Malgré la présence de pouvoirs mystiques et autres ninpôs, tous les personnages vont au plus simple, donc au point mortel.
Katanagatari est impitoyable et terriblement réaliste avec ses personnages, apportant une grande maturité à l’œuvre.

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Titre original Katanagatari
1ère parution
Genre(s) Aventure, Combats & Arts Martiaux
Épisode(s) 12
Auteur(s)
Statut Non licencié
Site officiel www.katanagatari.com
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